
RITUHËLL
Illustrations & Légendes

☽ Les Fées & Nymphes ☾
- Légende d'Abar -
On dit que les Fées sont les filles du Soleil. Elles naissent lorsque ses rayons se reflètent sur une eau de source pure.
Le Soleil est l’incarnation de la magie, et cette dernière nait de sa chaleur, de sa lumière.
Les Fées sont la forme matérielle de ses rayons. Leur chair est gorgée de cette magie blanche.
Elles sont connues pour être très sociables. Elles se mêlent sans peine aux hommes. Mais habituellement, malgré leur intelligence, les fées ne ressentent presque rien.
Peine, Douleur, Joie…
On dit que l’intensité de leurs sentiments est tellement faible lorsqu’elles naissent qu’elles n’en ont même pas conscience.
Mais, elles sont dotées d’une curiosité instinctive.
Une curiosité qui les pousse à vouloir connaitre ce que les hommes appellent « Amour. »
Ce sentiment est le seul qu’une Fée est capable d’éprouver tant qu’elle ne change pas de forme.
Car la légende dit qu’une Fée qui tombe amoureuse prend la forme d’une Nymphe, durant un an, avant de s’éteindre.
Elle tombe ensuite en poussière, et disparait. Certains disent que les déserts sont formés de milliers de fées ayant aimé.
Cette courte année de vie et cette forme de Nymphe, seraient là pour lui donner le temps d’enfanter. Les enfants naissants de Nymphes deviendraient alors de puissants Mages :
☼ Si l’enfant naît d’amour réciproque, l’enfant devient un puissant mage blanc, permettant à une lignée forte de se créer et perdurer.
☼ Si l’enfant naît d’un abus, l’enfant devient un mage sombre, pervertissant également le sang de ses descendants.
On dit que la magie du sang serait ainsi née de Nymphes violées qui souhaitaient se venger de la perfidie des hommes.
Leur soif de sang aurait entaché leur pureté, créant la Magie la plus sombre…
Nombre sont les Dieux à avoir vénéré et respecté les Fées… mais nombre sont aussi à leur avoir imposé de multiples expériences interdites, pour tenter de découvrir le secret de leur sang.
Il est impossible d’estimer le nombre de Nymphes violées et mortes de leur mains, pour satisfaire leur curiosité morbide.




