Scelia | Rituhell

☽ Scelia ☾
- Déesse Abarianne -

Race : Elfe d'Abar

Totem : Lüdebha

Aussi nommés Loups des Bois, les Lüdebhas sont des animaux qui sont souvent présents dans les mythes et légendes de toutes les cultures de Rituhell. Ils sont devenu l'emblème de la culture Estane, une culture centrée autour des contes et de l'imagination.

Animal destiné : Inconnu

Epoque : Le Journal de l'Âme

Scelia est une déesse de la mythologie Abarianne, connue pour être la protectrice de l'imagination.

Née à l’époque des dieux, elle était la fille de Gaya et Riddim.

Dès son plus jeune âge, elle inventa des histoires de fées, d’amour et d’aventure. Au point qu'en grandissant, le succès de ses histoires lui permit d’en faire son métier. Elle devint ainsi la première conteuse.

Elle épousa un homme du nom de Samez et eut plusieurs enfants de lui.

Scelia vivait paisiblement et chaque année, elle organisait une grande représentation d’un de ses contes. Une pièce de Théâtre qui se déroulait lors de la fête du Solstice.

Chaque acteur portait un masque qu’elle fabriquait elle-même.

Une routine s’installa dans sa vie. Peu à peu, elle fut remplacée par de la monotonie. Elle sentait sa passion se ternir au fil de ces années qui se répétaient inlassablement.

Mais Khüd changea sa vie.

Dieu du Chaos, il était le meilleur ami de son père et la jeune femme l’avait quelques fois vu de loin sans jamais lui adresser la parole. Il vivait seul dans la forêt, en bordure de la cité.

Khüd ne se mêlait pas aux autres, préférant la compagnie des animaux et des fées. Il ne parlait pas, ou plus exactement… il s’exprimait, de temps en temps, dans un langage étrange. Un sifflement. Il n’avait pas de mots, il était différent.

Elle tomba sous son charme.

Durant des années elle trompa son mari avec lui. Personne n’avait connaissance de leur relation. Jusqu’au jour où elle donna naissance à son enfant : Arved.

Ils l’élèvent en secret quelques années, avant de décider de le confier à Riddim, car Khüd rejetait son fils pour d'étranges raisons.

Mais en grandissant, Arved eut loin d’avoir une vie paisible. Ce fut une longue histoire triste et sanglante que je ne vous conterais pas aujourd’hui.

Et un jour, Arved décéda.

À ce moment-là, Scelia attendait un nouvel enfant de Khüd. La mort de son fils lui fit ouvrir les yeux. Elle se rendit compte de l’horreur qu’elle avait fait subir à son petit en le rejetant... mais il était trop tard.

Quelques jours après, elle avait disparu.

Personne ne la revit, ni elle ni Khüd.

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Dans la culture Abarianne :

Chez les Abarians, le nom de Scelia est oublié depuis longtemps, mais son symbole perdure : celui des Contes et du Théâtre.

Pendant longtemps, elle fut nommée « la déesse oubliée », car personne ne se souvenait de son histoire.

Ce n’est que très récemment, lorsque le « Journal de l’Âme » fut découvert et traduit, que son nom fut retrouvé.

Mais ce livre n’est pas accessible à tous les Abarians et peu nombreux sont ceux à l’avoir lu. Beaucoup doutent également de son authenticité.

Elle reste donc pour la plupart des Abarians… qu’un symbole sans nom.

Dans la culture Sève :

Dans la culture Sève, il existe une ancêtre nommée Elya, qui aurait autrefois fait partie des fondateurs du culte. Elle était la femme de Khüd, le principal dieu Sève.

Les sèves la considèrent comme leur déesse mère : les légendes racontent que ses descendants furent les premiers Sèves.

Dans son mythe, on dit qu’à l’inverse de son époux, Elya souhaitait que les Sèves puissent parler le même langage qu’elle : celui d’Abar.

Elle voulait que les contes et l’imagination soient au centre de leur culture. Mais ses enfants préféraient suivre l’exemple de leur père pour qui tout cela n’était que futilité.

Son fils aîné, Midir, lui cousu les lèvres pour la faire taire : Il était las de l’entendre. Et lorsqu’on lui enleva les fils, elle ne prononça plus jamais le moindre mot.

Elle est représentée chez les Sèves avec les lèvres cousues, symbole de son silence.

Autrefois personne ne faisait de parallèle entre Scelia et Elya, mais depuis la découverte du Journal de l’Âme, les théories sont nombreuses.

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